janvier 2024 archive

IOLabs Flux : un séquenceur percussif auto-génératif qui peut s’émanciper de la grille

Dans cette vidéo j’explore le séquenceur eurorack Flux d’IOLabs, un module unique en son genre qui s’adresse aux percussionnistes qui cherchent à écrire ou générer des séquences complexes qui peuvent s’émanciper de la grille.

Sommaire :

00:00 – Introduction
01:35 – Présentation du Flux d’IOLabs
03:13 – Qu’est-ce qui différencie le Flux des autres séquenceurs
08:31 – Un exemple pratique
13:19 – Le secret du Flux : plier le temps !
16:02 – Complexifier l’écriture avec le masquage d’évènement
17:55 – Les sorties auxiliaires 1 et 2
22:34 – Probabilité
23:52 – 16 cellules (ou « pas » ou « zones temporelles ») par pattern
25:16 – Multiplication des « courbures du temps » par cellule
27:16 – Récapitulation
29:08 – Une couche supplémentaire : la phase
30:11 – Une matrice généreuse ! 85 paramètres via LFO/CV In/Potards
37:30 – Les nouveautés du firmware 1.08 : de l’auto-génératif et de l’aléatoire contrôlé !
40:35 – Démo du mode auto-génératif : 4 pistes de drum + Plaits
46:45 – Le Flux est idéal pour le Funk, écoutez cette basse !
49:44 – ConclusionMakingsound c’est aussi un Podcast : anchor.fm/Makingsound

Comment se positionner face aux albums créés « en laboratoire »

L’être humain se lasse de tout très vite.

N’importe quel sujet trop répété finit invariablement par créer une overdose et un sentiment de rejet. Les IAs n’échappent pas à cette règle, elles sont partout, sur toutes les lèvres, toutes les plumes, et à raison : nous sommes probablement en train de vivre la révolution d’une génération.

Mais la lassitude humaine n’a que faire de la pertinence d’un sujet sur la longueur. C’est pourquoi, après avoir pris le bus en pleine tête comme tout le monde, j’ai commencé à m’en lasser et à éviter le sujet, tout en gardant un œil dessus de loin, il ne s’agit pas de devenir aveugle, mais de rester frais pour les moments qui comptent vraiment.

Et cette vidéo, à mon avis, compte. Cette chaine Youtube aussi, et par extension son créateur, qui mérite d’avoir un Patreon pour mener ses petites expériences.

Aujourd’hui, n’importe qui peut jouer avec une IA, mais tout le monde n’est pas capable d’en faire quelque chose de vraiment beau, ou de poser les bonnes questions. Est-ce qu’une IA peut générer des sentiments ? Est-ce qu’elle peut nous pousser, en toute connaissance de cause, à acheter des albums fabriqués en laboratoire ? Chacun répondra à cette question.

En ce qui me concerne, et dans ce cas précis, quand un être humain supervise le processus pour faire les choix qui comptent, à savoir discriminer les beats qui fonctionnent et ceux à mettre à la poubelle, j’aurais tendance à dire : oui.